Le dernier opéra du compositeur tchèque Leoš Janáček est basé sur le roman semi-autobiographique Souvenirs de la maison des morts (1862) de Fiodor Dostoïevski. L’auteur russe y décrit les conditions de vie inhumaines dans un camp de travail sibérien à partir de ses expériences et des témoignages de ses compagnons de détention. Musicalement, Janáček ne tempère certainement pas la cruauté de cette existence désespérée, ce qui rend les rares moments d’espoir et de solidarité d’autant plus poignants. Krzysztof Warlikowski, chef de file du théâtre européen, met en scène ce tour de force moderniste tandis que la partition enflammée et presque incandescente est entre les mains expertes du chef d’orchestre Michael Boder.
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